Le phénomène d’échauffement par rayonnement micro-onde fut découvert en 1946 par Percy Spencer. Il a été constaté que des objets, situés à proximité d’antennes utilisées en télédétection radar, connaissaient un échauffement intense et en profondeur sous l’effet des rayonnement électromagnétiques à haute fréquence.
Une découverte qui a tout d’abord permis à cette nouvelle technologie d’intégrer nos foyers pour des utilisations quotidiennes. Mais cette utilisation n’est pas la seule puisque les micro-ondes permettent aussi de procéder à la décontamination de certains objets.
L’effet des micro-ondes sur les molécules d’eau

Les micro-ondes ont une longueur d’onde comprise entre 1 GHz et 300 GHz, mais il est tout à fait possible de sélectionner la fréquence que l’on trouve la plus adaptée grâce à la puissance du magnétron utilisé.
Face aux micro-ondes, les molécules d’eau sont très réactives. En effet, elles entrent en résonance à une fréquence de 2,45 GHz.
Lorsque toutes les conditions sont présentes, les molécules vont progressivement absorber les ondes électromagnétiques et vont alors commencer à s’agiter.
Chaque molécule d’eau va donc effectuer environ 2,5 milliards de changement d’orientation alternatif par secondes.
Ces très nombreuses rotations vont finalement créer un frottement, puis un échauffement entre les molécules et les atomes environnants. Ceci aura pour effet de provoquer une montée en température de l’eau.
Des besoins sanitaires

L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) estime que 16 milliards d’injections sont effectuées à travers le monde chaque année mais que toutes les aiguilles ne sont pas évacuées correctement. Cela créer un risque de blessure et d’infection mais aussi de réutilisation des seringues. Il est aussi important de savoir qu’en 2010 les injections pratiquées dans de mauvaises conditions de sécurité ont entraîné 33 800 nouvelles infections à VIH et 1,7 million de cas d’hépatite B.
Alors que chaque patient génère entre 0.2 et 1Kg de déchets hospitaliers par jour, on considère que 15 à 20% des déchets de soins sont infectieux.
Les DASRI, non traitées, contiennent des micro-organismes dont le pouvoir pathogène est encore actif. Ce qui signifie qu’il est tout à fait possible que cela cause une infection chez tout être humain ou tout autre organisme en contact avec ces déchets.
Tous les DASRI doivent être triés, puis stockés dans un local adapté avant d’être pris en charge par un transporteur répondant à la réglementation sur le transport de marchandise dangereuse par route.
Chacune de ces situations génère un risque sanitaire pour les personnes en contact.
C’est pour cela que notre objectif est de traiter, et d’évacuer, rapidement ces déchets.
Des besoins écologiques

Le traitement et l’élimination des déchets d’activités de soins peuvent libérer des agents pathogènes et des polluants toxiques.
Selon les directives de l’OMS, les déchets infectieux devraient être traités aussi près que possible de leur lieu de production, limitant ainsi le contact avec les opérateurs et le transport de ces déchets.
La majorité des structures de soins ont recours à des services externes pour ce qu’il s’agit du traitement des DASRI. Cela augmente les risques de contaminations mais aussi la taille de la chaîne de traitement car les véhicules destinés à la collecte des DASRI, en plus de déplacer ces déchets, génèrent une quantité non négligeable de pollution atmosphérique.Mais ce n’est pas la seule situation dans laquelle ces déchets peuvent devenir un réel problème environnemental.
Les DASRI peuvent parfois être déposé dans des lieux inadapté et ainsi polluer les sols ou les eaux environnant.
Si l’incinération ou l’enfouissement n’est pas adapté, des particules polluantes peuvent être relâchées dans le sol ou l’air.
Une solution : Le DAS Clean

Comme dit précédemment, l’eau entre en résonnance face à la fréquence des micro-ondes.
C’est pour cela que nous avons décidé de coupler l’eau à un activateur de traitement, pour que l’échauffement permette l’évaporation du mélange et entraine ainsi la désinfection de tout déchets en contact avec celui-ci.
Le DASclean est une machine compacte et autonome.
Notre système de désinfection traite tout type de micro-organisme pathogène :
- Micro-organismes végétatifs (Escherichia Coli, Staphylococcus, Streptococcus, …)
- Spores (Bacillus subtilis, Bacillus cereus, Bacillus stearothermophilus)
- Champignons (Candida albicans)
- Virus (Poliovirus, Grippe, Hépatites A/B/C)
Respectueuse des normes de désinfection et de sécurité, le DAS Clean permet de résoudre les problèmes sanitaire et écologique liés aux DASRI en désinfectant et banalisant les déchets.
Ce traitement permet donc aux DASRI de suivre la filière de traitement classique des déchets ménagers et ainsi de considérablement réduire la taille de la chaine de traitement.
Simple d’utilisation, elle ne nécessite pas de formation particulière et peut être implantée dans tous les établissements de soin pour permettre aux équipes soignantes de traiter efficacement ces déchets aux risques infectieux.
Pouvant accueillir deux bacs de traitement rempli aux ¾ de DASRI et de container à aiguilles, notre machine vous permettra de désinfecter efficacement et simplement des déchets à risque.
Pour cela, il suffit de placer les sacs comportant les DASRI dans des bacs de traitement prévu à cet effet et de lancer un cycle de désinfection.
A la suite de cela, le sac peut être facilement évacué tout en assurant la traçabilité de ce dernier puisque notre machine fournie une étiquette validant la désinfection. Celle-ci contient les informations chronologiques de fin et de début de cycle, mais aussi d’autres informations complémentaires nécessaire au suivi et à la vérification de la désinfection de ces déchets.
Pouvant traiter jusqu’à 30 tonnes de déchets par ans tout en étant économique, écologique et sécurisé, le DASclean répond à toutes les attentes concernant la prise en charge des DASRI.